Présent de l'indicatif : verbes irréguliers

Des verbes irréguliers qui font des choses imprévues.

C'est ici que les choses se corsent.

Encore que.

Je me résous à lire mon Bled, tu te résous à le lire aussi, il se résout à nous accompagner,
Je vaincs la grammaire, tu vaincs la grammaire, il vainc la grammaire,
J'acquiers de bonnes bases, tu acquiers de bonnes bases, il acquiert les mêmes et nous vaut bien.

Il suffit juste de regarder de temps en temps les 83 tableaux de conjugaison types à la fin du livre (pages vertes).

Les exercices font revoir les formes les plus communes.

Présent de l'indicatif : 2e et 3e groupe

Les terminaisons sont identiques pour les deux groupes, et systématiquement les mêmes (avec quelques aménagements  pour le 3e). L'on se trompe rarement si l'on retient:

s, s, t, ons, ez, ent

Ne jamais douter : Il finit, il réussit (pourquoi tant de copies oublient le "t" à la 3e personne!)


Attention:
- verbe "faire" : "vous faites", sans ^ (faîte : sommet, d'un arbre par exemple).
- verbes en "aitre" (paraître) : toujours un ^ sur le "i" quand celui-ci est suivi d'un "t" : "il paraît".
-  verbe "vêtir" et dérivés (revêtir, dévêtir...) : accent circonflexe partout (je revêts, tu revêts...).
- Pour distinguer "croitre" de "croire", accent circonflexe : "Ma confiance croît" (=grandit) / "Il croit que nous bossons dur, mais nenni".

Présent de l'indicatif : avoir, être, 1er groupe

Le présent pour indiquer une action présente (si, si), juste passée ou bientôt à venir, une habitude, une vérité générale ("Kitty-chan me donne de l'urticaire"), ou alors narrer un fait passé ("Le 8 janvier 1973, Raymond Calbuth parvient pour la première fois à ouvrir une vache qui rit sans casser la languette" (lire la fameuse recette de la choucroute ici) ).

Les terminaisons sont systématiques, comme toujours: e, es, e ons, ez, ent

Ah ! "Ils sont", avec un "t" à la fin ("son" sans "t", c'est plein d'autres choses: "son gentil toutou", "poupée de son", "baissez le son", etc)